Un·e pair·e aidant·e est une personne vivant avec un trouble mental qui partage son expérience de rétablissement pour soutenir et inspirer d’autres personnes vivant des situations similaires.
Bien que cette approche soit reconnue comme un soutien important au rétablissement, elle a été peu étudiée dans le contexte québécois de l’emploi. Actuellement, seule une petite proportion de personnes vivant avec la schizophrénie ou des troubles psychotiques (environ 20 %) parvient à garder un emploi, alors que la plupart souhaitent et peuvent travailler. Il est donc essentiel d’évaluer des approches mieux adaptées à leurs besoins.
Ce projet adopte une approche participative et inclusive, en collaboration avec la SQS. L’équipe de recherche, incluant les chercheuses ainsi que la SQS, utilisera une méthode qualitative afin de mieux comprendre comment l’accompagnement par la pair-aidance peut aider à l’emploi. Des groupes de discussion avec des personnes ayant participés au programme de la SQS seront co-animés par un·e pair·e aidant·e ayant une expérience vécue.
Les résultats de cette étude aideront à sensibiliser les employeurs aux bénéfices de l’inclusion et à montrer l’importance d’intégrer la pair-aidance dans les démarches de retour vers la vie active et l’emploi.
Partenaires & collaborateurs
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Partenaires
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Denis Tremblay, Tania Leduc, Carole Kermaec , Société Québécoise de la Schizophrénie
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Pairs aidants
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Chad Chouinard, Simon Longpré, SQS
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Chercheuse principale
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Geneviève Sauvé
Douglas Research Centre, Université du Québec à Montréal (UQAM)
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Co-chercheuses principales
- Amal Abdel-Baki, Centre de recherche du CHUM, Université de Montréal (UdeM)
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Srividya Iyer, Douglas Research Centre, McGill University
Bailleurs de fonds
